Jour 17 -Conclusion-

En cette dernière journée de voyage, nous avons décidé de faire un bilan de notre superbe voyage. Allons-y dans un style ad lib un peu fourre-tout:

Ville/village que nous avons préféré - le moins aimé:

• Paméla: Bergen - Stavanger
• Vincent: Trondheim - Stavanger

Point de vue/randonnée que nous avons préféré - qui nous a le plus déçu:

• Paméla: route Sognefjellet - Preikestolen
• Vincent: Kjeragbolten - Preikestolen

Camping que nous avons le plus aimé - détesté

• Camping du petit monsieur (pas localisation précise, dans le coin de Geiranger) - camping de Minnesund

Meilleure bouffe - pire bouffe (faite nous-même, on s'entend):

• Saumon au pesto avec légumes grillés (à Bergen) - gruau à la colle (à Lysebotn)

Meilleure bouffe - pire bouffe (achetée/au resto):

• Égalité: assiette de fruits de mer sur les quais de Bergen et burgers à Oslo - aucune... (deux seuls bouffes achetées à notre actif)

Album du voyage:

• The Defenitive Simon and Garfunkel

Ce qu'on a trouvé ridiculement cher:

• Deux bières pour 187kr (33$) dans un bar de Trondheim
• Ticket de parking à 500kr (91$), encore à Trondheim
• Minuscule camping à Lysebotn pour 250kr (45$)

Couronnes les mieux dépensées - moins bien dépensées:

• Paméla: affiches faites par une artiste de Bergen - camping à Minnesund
• Vincent: un hot-gog sur le pouce dans une ville inconnue - ticket de parking à Trondheim alors que les stationnements étaient gratuits

Les indispensables, côté nourriture:

• Fromage Gulost
• Biscuits Ritz
• Trempette Báma hvitløksnajones (aioli)
• Carottes
• Salami (hé oui, elle en a mangé une tonne)
• Éternelles pâtes

Ce qu'on aurait dû amener:

• Culottes imperméables
• Gants-/mitaines avec des bouts de doigts (pour Paméla)
• Plus de paires de bas de laine (encore pour Paméla)
• Collants (devinez pour qui)
• Polysporin

Ce qu'on aurait pu laisser à la maison:

• Maillot de bain
• Crème solaire
• Quelques petites robes (toutes en fait...)
• Crème anti-mouche
• Défuntes sandales roses de Paméla
• Kit de tricot
• Lunettes de soleil

Ce qu'on était content d'avoir:

• Doudoune chaude
• Bottes de marche imperméables (lorsque l'eau ne coule pas dedans directement par le haut)
• Couverture de polard
• iPod pour la musique dans l'auto
• Appareil photo avec de nombreuses cartes mémoire et trois batteries

Ce que les routes norvégiennes nous ont appris:

• Limite de 80km/h implicite, sauf là où une autre limite est indiquée
• Pas de stops, quelques "cédez le passage" (pas trop clair encore comment ça marche...)
• Les tracteurs de ferme ont champs libre sur l'autoroute
• Ne vous aventurez pas dans les montagnes si vous n'êtes pas à l'aise avec des routes assez larges pour une seule voiture (des fois une et demi) et des précipices de plusieurs centaines de mètres, même pas protégés par des glissières
• Les moutons ont priorités sur les routes, même très près des grandes villes
• Priorité aux piétons à peu près partout

Ce que les Norvégiens nous ont appris:

• Ils sont gentils et parlent presque tous anglais (c'est bien pratique)
• Ils doivent bien être tous millionnaires vu le coût de la vie ici
• Ils sont sportifs (vélo, course, ski de fond)
• Ils semblent (d'après ce qu'on a pu observer) avoir un horaire de travail plus léger que le nôtre
• Ils soupent tôt (dans les environs de 16h)
• Ils portent fièrement la barbe, dans les grandes ville du moins (prends-en de la graine, Thérèse Bertrand)
• Ils semblent être complètement accros au sucre (le tier des épiceries standards étant consacré aux confiseries, au grand bonheur de Paméla)
• À en juger par la musique qui joue un partout dans les rues, ils semblent être complètement dépassés côté musical
• Ils semblent être des fanatiques de gastro (à moins qu'on comprenne mal la langue... fort possible)
• Les villes sont sécuritaires (jamais nous n'avons senti nos maigres possessions en danger de se faire subtilisées)
• Ils aiment les belles voitures
• Les jeunes aiment fêter et veulent qu'on le sache, à coup de grands cris

Coups de coeur:

• Paméla: les vieux vélos vintages, les belles maisons, les petites filles blondes et la conduite impeccable (ou presque) de son chum
• Vincent: les possibilités infinies de randonnées, le camping là où ça nous tente et les hot-dogs en vente partout (j'ai pensé à toi, grand-papa)

En bref, que de nouvelles connaissances nous rapportons du vieux continent. La pluie aura fait de nous des campeurs aguéris en début de voyage, tout en aiguisant notre patience, autant l'un envers l'autre qu'en général. En s'embarquant dans ce voyage, nous ne pensions pas être testés à ce point par la température, mais nous avons bien été récompensés en fin de voyage par du temps sublime (mais frais). Ce premier voyage ensemble (et certainement pas le dernier) nous a beaucoup rapporché. Les prochaines deux semaines et demi en seront donc d'autant plus difficile puisqu'alors que Paméla repart pour le Québec, Vincent retourne à Trondheim pour un cours sur la modélisation des sols (excitant n'est-ce pas). Les adieux (temporaires quand même) seront éprouvants...
C'est la tête remplie de fjords, de moutons, de montagnes et de hot-dogs que nous vous disons au revoir et à très bientôt.

Paméla et Vincent

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Jour 16 -Oslo-

Tel que promis: départ en grande hâte ce matin de camping miteux. Direction Oslo, pour le dernier arrêt de notre voyage. Comme nous avons fait une tradition, nous nous sommes évidemment égarés en tentant de trouver le fameux Ekeberg Camping... Malgré cet embûche coutumier, nous avons pu aller nous laver, remonter la tente au sec, faire un lavage et déjeuner légèrement et ce, dans un environnement approuvé par Santé Canada.

En après-midi, après une tebtative de séchage de linge ayant avorté, nous sommes retournés au centre-ville d'Oslo, là où nous avions fait nos premiers pas il y a de cela deux semaines et demi. Mis à part quelques boutiques et rues piétonnes que nous n'avions pas encore explorées, il manquait encore une grosse prise à notre tableau de chasse: l'éponyme Opéra d'Oslo. De par son architecture particulière et ne resemblant à rien d'autre, ce bâtiment a fait d'Oslo une ville moderne et branchée aux yeux du monde entier. Il y a de quoi quand même (voir la photo). En prime, il est même possible de se balader sur son toit (puisque celui-ci touche terre en plus d'un point sur le pourtour du bâtiment).

Après être retournés à notre camping en fin d'après-midi pour terminer notre lavage final, nous nous sommes repointés le bout du nez au centre-ville en quête de notre ô-longtemps promis repas au restaurant. Vu les coûts astronomiques associés à la restauration norvégienne, nous nous étions promis un seul et unique restaurant au cours du voyage. Et voilà que nous y étions! Notre choix s'est arrêté sur un sympathique restaurant de burger en plein air. Trois bières, deux burgers (dont un dont la boulette était un gigantesque champignon provoquant des tremblements chez l'un de vos protagonistes) et un café plus tard, nous étions rassasiés et enveloppés d'un sentiment du devoir accompli, bien mérité faut-il le dire.

Étape finale, mais d'une importance capitale quand même: cours de conduite manuelle dans un stationnement pour Paméla. Est-ce l'auto qui était facile à conduire, Paméla qui possède un talent inné ou encore Vincent qui est un excellent professeur (nous ne le saurons jamais, quoique tout se doûte de la réponse), Paméla n'a même pas étouffé une seule fois la voiture! Comme elle dirait: elle est mûre pour la mettre au fond sur l'autoroute! (prenez garde, tous)

Voilà comment s'achève notre superbe voyage norvégien. Demain: nos conclusions diverses sur cette expérience des plus dépaysantes.

Paméla et Vincent

 

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Jour 15 -Lillehammer-

Le chemin du retour vers Oslo que nous avons choisi incluait une rapide visite de l'olympique Lillehammer. Pas que les olympiques nous branchaient tant que ça, mais nous étions tout de même intrigués... Donc tant qu'à passer dans le coin, nous avons décidé d'y arrêter. À notre grande surprise, Lillehammer est une petite ville tout à fait charmante. Son centre-ville n'est composé que de quelques petites rues (dont la principale est piétonne, voir la photo).

Après une petite virée dans les magasins (sans toutefois rien n'y acheter, comme d'habitude, faute de multi-millionnarisme) et un saveureux café latté au musée d'arts, nous avons pris le chemin des installations olympiques de la ville. À notre grande surprise, ces dernières semblaient bien entretenues et même utilisées. Rien à voir donc avec nos quelques fantômes montréalais. Des condos étaient même en construction tout près du site de saut à ski (de loin l'installation la plus impressionnante, voir la photo).

En fin d'après-midi, nous avons repris la route vers Oslo, prévoyant y passer la journée demain. Manque de chance lors de notre sélection de camping (nous voulions y faire notre lavage et vérifier quelques trucs sur Internet), nous avons finalement abouti dans le pire camping que Odin ait mis sur terre. Les toilettes sont tout simplement Auschwitzienne et les douches tapissées des plus beaux étalages de moisisûres que nous n'ayons jamais vu. Sans vouloir trop en mettre, mentionnons aussi la belle performance du mobilier de camping à notre disposition, soit deux ronds de poêle ne pouvant être ouverts en même temps (sous peine de perte de courant), trois chaises en plastique blanc (tirant légèrement sur le noir), un magnifique banc en bois de style colomb au siège amovible et une table infecte sur laquelle on hésiterait à crusifier notre pire ennemi (la pluie dans notre cas). Bref, c'est pas que ce camping nous écoeure, mais demain matin, à la première heure, nous débarrassons.

Paméla et Vincent

(En bonus: un homme heureux et son café latté)

 

 

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Jour 14 -Jotunheimen-

Que dire de plus... Quelle magnifique journée nous avons passée au parc national Jotunheimen! Le soleil et les ciels bleus étaient de nouveau au rendez-vous pour une autre agréable journée sans pluie, quel contraste avec le début du voyage! En plus de pouvoir admirer les nombreux pics enneigés nous entourant (voir la photo précédente), nous avons l'incroyable chance de faire une randonnée nous menant à un glacier. Cette fois, au lieu de seulement devoir nous contenter de l'observer de loin (comme ce fut le cas lors de nos deux rencontres précédentes avec ces mastaudontes glacés), nous avons enfin pu y poser le pied, les deux même! (voir la photo)

Après notre virée dans la glace, nous avons continuer notre chemin sur la route Sognefjellet, réputée comme étant l'une des plus belles routes de Norvège. À notre humble avis, elle se classe haut la main première du palmarès, avec quelques comparitifs derrière la cravate quand même. Nous n'en finissions plus des arrêts au bord du chemin pour prendre des photos, des exclamations, des frissons et des émotions d'un voyage que nous sentons s'achever un peu trop rapidement à notre goût. Difficile d'imaginer moments plus parfaits que ceux que nous avons vécus au creux des montagnes cet après-midi (l'album Led Zeppelin IV y étant sûrement pour quelque chose aussi)...

Une immense descente de plus de 10km à 10% de pente nous a ensuite mené tout droit dans un fjord que nous n'attendions tout simplement pas. En effet, nous avions déjà fait notre deuil de ces splendides étendues d'eau entourées de montagnes, puisque notre route planifié nous éloigne toujours un peu plus des côtes. C'est donc avec une grande joie que nous avons savouré chacun de ces points de vue inespérés (voir la photo).

Et comme si ce n'était pas assez, deux belles Stavkirk ont aussi croisé notre chemin aujourd'hui. Leur odeur caractéristique de bois brûlé nous rappelant encore une fois toute l'Histoire qui se cache derrière ces impressionnantes constructions (voir les photos, la première prise à Lom et la seconde à Borgund, là où l'on couche ce soir sur le bord d'une halte routière).

C'est la tête remplie d'images éternelles que nous nous dirigerons demain vers Lillehammer pour une visite éclaire de cette ville, hôtesse des jeux olympiques d'hiver 1994. On vous laisse sur une petite photo coup de coeur.

Paméla et Vincent

 

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Jour 13 -Parc national Dovrefjell-Sunndalsfjella-

Après une nuit plutôt fraîche, voire complètement glaciale, nous avons attaqué le parc national Dovrefjell-Sunndalsfjella, y découvrant un magnifique environnement alpin. Au bureau du tourisme de Dombås, nous avons tenter d'obtenir la localisation précise de la horde de boeufs musqués (l'animal emblématique du parc, le seul endroit où on le retrouve en Norvège), mais sans succès. La guide nous a plutôt dit d'aller faire une "telle" randonnée puisque quelqu'un les avait apperçus par là récemment. En bout de ligne, pas de boeufs musqués, ni de caribous, ni de rien d'un peu exotique à se mettre sous la dent, si ce n'est que d'un remarquable belvédère construit tout en haut de la-dite randonnée (voir la photo).

Deuxième arrêt dans le parc: une randonnée de quelques 7km dans un marais supposément rempli d'oiseaux (la plus grande concentration d'espèces du pays). Encore une fois, pas trop chanceux, nous avons dû nous contenter de photographier fleurs et champignons qui parsemaient notre chemin (voir les photos).

Après une journée finalement bien remplie, nous nous sommes dirigés vers notre objectif de demain: le parc national Jotunheimen et ses nombreuses randonnées. En route, comme d'habitude, les panoramas tous plus beaux les uns que les autres se succèdaient sans cesse (voir la photo).

Une grosse journée nous attend donc demain alors on peut bien se laisser sur une photo de mouton.

Paméla et Vincent

 

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Jour 12 -Trondheim (la suite) et retour vers le sud-

Ce matin nous avons entrepris la visite du vieux Trondheim. Tout comme à Bergen, un quartier "Bryggen" colore les abords de l'eau. Au contraire de Bergen, ce quartier composé de vieux bâtiments en bois sur pilotis aux couleurs typiques se situe plutôt sur la rivière qui sépare le centre-ville du reste de Trondheim. Encore une fois, ces constructions tout à fait norvégienne nous rappellent pourquoi tant de gens traversent le monde jusqu'ici (voir la photo).

Après nos derniers moments à Trondheim, la route du retour vers le sud (et donc vers Oslo, notre point de départ) nous attendait. En chemin, comme à l'habitude, nous avons fait le plein d'églises, de cimetières et de petits villages un peu perdus (voir la photo).

Finalement, après quelques heures passées dans des paysages nous rappelant le Québec, nous sommes de nouveau entrés, à notre grand bonheur, en territoire alpin. Adieu la végétation et bonjour les températures fraîches (froides selon certaines). Il n'a beau faire que quelques degrés au-dessus de zéro, les paysages sont toujours aussi impressionnants (voir la photo).

Nous campons ce soir dans le parc national Dovrefjell-Sunndalsfjella, bien emmitouflés dans un petit bosquet en retrait de la route principale. On vous laisse sur une photo coup de coeur (surtout celui de Vincent).

Paméla et Vincent

 

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Jour 11 -Trondheim-

De Kristiansund, nous avons aujourd'hui navigué (en auto, bien sûr, excepté pour un traversier) jusqu'à Trondheim, la destination la plus septentrionale de notre périple. Alors que croyions notre épopée dans les fjords terminée, nous avons eu le bonheur d'en croiser quelques-uns au courant de journée (voir la photo). Les fjords n'ont, par contre, pas été les seuls paysages que nous avons retrouvés aujourd'hui. En effet, des points de vue tout à fait québécois se sont aussi manifestés alors que nous roulions bien enfoncés dans les terres (forêts, lacs et terres agricoles).

Dès notre arrivée à Trondheim, la magnifique cathédrale de la ville nous a attiré comme un aimant. Son architecture ne ressemblant en rien à tout ce que nous avons bien pu voir auparavant (sans rien enlever bien sûr aux Stavkirkes), elle nous a vraiment fait l'effet d'un coup de fraîcheur, malgré ses quelques 700 ans d'âge (voir la photo).

Son intérieur est tout aussi impressionnant, alors que les arches, les statuettes et les petits recoins se succèdent en grand nombre. Pour une raison que nous ne comprenons toujours pas, il n'est pas permis de prendre des photos (même sans flash) à l'intérieur de la cathédrale... comme si la capture d'une image numérique allait user les murs... Qu'à cela ne tienne, nous avons tout de même pris quelques photos à l'insu de tous (voir la photo).

Nous qui pensions terminer la soirée au restaurant, nous sommes plutôt restés sur notre faim alors qu'une contravention de stationnement de 500 kr (oui, oui, 100$) est venue nous couper l'appétit (ou plutôt notre budget). Il faut dire que nous avons un peu de difficulté à comprendre les panneaux de signalisation ici... Pour calmer notre peine, nous sommes allés prendre une bière dans un petit pub irlandais. 187 kr plus tard (oui, oui, 33 $ pour deux bières), nous avions l'appétit encore plus réduit. Comble du malheur, nous avons réalisé que tout est fermé le dimanche, même les épiceries. Heureusement, un dépanneur et un Burger King sont venus à la rescousse de notre souper. Au moins, encore une fois ce soir, nous avons déniché un superbe camping au bord de l'eau (voir la photo).

Demain : Trondheim le matin (alors que la ville aura repris vie) et la route vers le sud l'après-midi.

Paméla et Vincent

 

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